Les Volets Bleus accueillent les artistes de toutes les manières
Ceux qui passent et déposent deux pièces, ceux qui passent et déposent cent pièces
En Boutique, en Galerie, en Expo, tout ou rien
Ceux qui passent et déposent RIEN mais partagent du temps avec vous et nous
Les Classiques, les modernes, les farfelus

Rubrique évolutive
Tous les gestes céramiques sont permis

À travers ses sculptures en terre brute, l'artiste cherche des représentations de notre propre corps. Impression de vie, organique ou animale, végétale ou humaine, elle donne la possibilité d'imaginer et construit un univers oscillant entre attirance et répulsion. Ces sculptures de taille humaine ou monumentales, sorties d'un bloc d'argile ou de béton, nous renvoient aux ambivalences du corps, aux réflexions sur les cultures et les coutumes.
En 2002 Céline Laurent Desor a créé le CPIFAC, Centre Professionnel International de Formation aux Arts Céramiques.

Que je parle de la nature ou de l’objet premier, ma créativité s’enflamme au contact des terres… Car chaque terre offre de nouvelles possibilités pour m’exprimer comme un cadeau que j’explore petit à petit.
Créer des objets utilitaires aux formes simples qui ont traversé les âges et accompagné le quotidien de l’homme me semble essentiel et réconfortant. C’est une façon de m’inscrire dans une continuité.
La sculpture est un langage que j’aime utiliser pour dire les émotions sans les mots. Je représente souvent Gaïa pour parler du lien de l’homme à la nature et au sacré.

Christine Ceccato est formée à l’École Nationale d’Arts Décoratifs de Limoges puis à Farnham en Angleterre avant de s’installer en Lorraine.
Ses interventions en milieux scolaire et urbain (fontaines, symposiums de sculpture Briey / Auboué 54) rejoignent le geste artistique et artisanal d’une céramiste en quête d’expression de l’instant et de l’intime. Grès et porcelaine sont travaillés en pièces utilitaires et sculpturales.

Des corps à la monstruosité familière, animés par mes mains qui peu à peu donnent vie à un matériau pourtant si pauvre, si simple : l’argile. Une fascination pour le «presque beau» ou le «pas vraiment laid» en quête de dissonance et de la façon qu’elle a de nous troubler.
Travaillant différents grès, jouant avec leurs teintes et textures, y ajoutant un peu de couleur, je tends à insuffler délicatesse et force aux silhouettes de terre.
Ces corps, tendrement choyés, patiemment étirés et déformés, qui deviennent les chimères de mes mondes intérieurs.

Mélange des genres, métal, céramique, automates minimalistes, photographie, vidéo, musique. Bref, c'est simple.

Émilie est diplômée des Beaux-Arts de Dijon. Après un virage professionnel dans le social, elle revient sur les chemins de la créativité en obtenant en 2020 un CAP tournage en céramique.
En 2021 elle crée Faune Céramique, ou elle développe un travail inspiré des animaux, des contes et de l’univers de la forêt haut-marnaise qui l’entoure.
Elle travaille le grès et la porcelaine en tournage et modelage. Elle utilise le décor aux oxydes pour proposer des pièces illustrées, invitant à la rêverie et la poésie.

énache vient raconter des histoires sur vos murs. Dire & morceler en couleurs, à la verticale, au bonheur des reflets. Puis elle s’égare pour créer quelques pièces de table, cueillir les œufs, l'eau, le vin en cherchant la forme, le reflet, l'usage, le non-usage. Tout ce qui sauve du lisse et du consensuel, tout ce qui offre du rugueux et du palpable l’agite en tous sens.
Miroirs aux tabliers singuliers, petites séries utilitaires et poétiques, pièces émaillées sur mesure qui rejoignent les fresques murales de mosaïques.

Je modèle la terre pour faire naître des univers où les personnages dialoguent avec les animaux, les insectes et les végétaux.
Où l’absurde sonne juste, et où l’humour souligne le sensible.
Ces mondes naïfs se heurtent au nôtre, et ce sont mes personnages qui, les premiers, s’étonnent de nos regards surpris.
Lors de mes ateliers, j’invite les participant.es à se raconter leurs propres histoires, comme une occasion de faire exister leurs imaginaires.

J'ai commencé à exprimer mon univers onirique par les arts de l'impression. J'y ai développé un graphisme en noir et blanc et autour du thème de l'enfance que j'ai eu envie de retranscrire au travers de la céramique.
C'est donc en négatif, comme une gravure, que je travaille mes faïences ; je viens recouvrir d'oxydes noirs ma faïence cuite une première fois. Je gratte ensuite ce noir pour retrouver le blanc de ma terre et former ainsi mon image, par soustraction de matière. J'émaille ensuite ma pièce d'une couverte transparente pour une dernière cuisson qui fixera ainsi mon décor.

Je propose cours & stages de modelage et de tournage à l'atelier Diable Rouge situé à Biarritz. Créer avec la terre est un merveilleux outil de partage, les travaux sont exécutés à quatre mains afin de permettre d'acquérir les bons gestes et développer une confiance en soi. Mes élèves viennent se ressourcer de façon hebdomadaire. C'est un vrai rendez-vous durant lequel je leur permets de découvrir différentes techniques et les accompagne dans leurs projets jusqu'à l'émaillage. Mon apprentissage est généreux et me laisse peu de temps pour la création... c'est mon choix, j'aime partager ma passion.

Hommage à Jacques. A ses rakus, nus et émaillés. A ses pièces fantasques, quelques fois moqueuses, parfois graves mais jamais orgueilleuses. Jacques travaillait la pierre, le bois, le grès. Imaginaire farfelu nourri à l'observation de la nature, des arts primitifs et de la mythologie. Jacques a fermé les portes de l’atelier du Dragon à Béchy en début d’année 2023.

Jujub aime le silence et l'état méditatif qu'offre le tour de potier à pieds. Elle travaille principalement la porcelaine pour sa finesse et sa translucidité.
Bijoux étonnants, céramiques utilitaires excitantes, moulages et sérigraphies se marient selon ses inspirations à d'autres matériaux comme le sable, le verre ou encore le bois, grâce aux deux mains expertes de son compagnon ébéniste.

Kim Détraux est diplômée aux Beaux-Arts de Metz. En 2020, elle rejoint le projet de l'Échelle céramique et compagnie, à l'initiative de Marine Couderc et de Marie Donois Steib. Ce qui l'intéresse à travers la céramique, c'est la création de contenants et l'usage de terre de récoltes. Par un travail de gravure, elle convoque des chimères et des animaux anthropomorphes imaginaires sur des objets utilitaires, qui prennent part à notre quotidien.

Il travaille sur les émaux si on lui pose la question. Il lui arrive aussi de jouer sur les mots. Il a fait RIEN, ce qui est totalement ABSURDE. Il fait partie d’une sacrée bande de potesaufeu. C’est un citoyen du monde qui s’indigne et qui fait passer des messages grâce à la céramique et aux décors parlants. En phase avec la terre et la nature, il désire tout simplement faire partager et transmettre des émotions par le biais de la terre. Il a choisi de porter des valeurs d’ouverture, d’entraide et de paix.

Céramiste strasbourgeoise en atelier collectif depuis 2021, Lucie réalise des pièces sculpturales, de l’utilitaire tourné et des bijoux.
Autrefois enseignante en design et histoire de l’art, passionnée par l’archéologie, et la plongée sous-marine, elle projette un univers peuplé de petits organismes qui prennent possession d’artefacts, de divinités antiques, jarres, vases semblant avoir passé des siècles sous l’eau...
Lucie explore émaux et engobes à la limite de leurs identifications, brouille les pistes en jouant avec les échelles, les matières, les argiles.
Elle se plaît à rendre l’utile inutile, et inversement… En somme, raconter des histoires...

Mon travail, questionne le vivant, la façon dont il se développe, se multiplie, la façon dont les formes apparaissent semblant provenir du néant, leur organisation et leur fonctionnement les unes par rapport aux autres, leur assemblage et leur imbrication donnant parfois naissance à de nouvelles formes. De ce fait, je laisse une part importante à la spontanéité et au hasard. Tout reste volontairement incertain mais toujours en rapport avec un monde organique, biomorphique en relation avec le vivant, le végétal.

Je façonne l'argile. Je la tourne, la modèle ou la sculpte. Les formes sont simples, les lignes épurées et élégantes. La matière est mise en valeur. Je recherche l'authenticité à chaque étape du processus de création et mes pièces sont créées avec une intention toute particulière.

Délibérément, j'ai choisi de scruter le monde à travers le verre à moitié plein. Je refuse de m’arrêter au constat cru. J’ébauche des propositions d’issue, des perspectives, en suscitant la réflexion et en utilisant la puissance poétique pour interroger le monde qui m’entoure.
Une partie de ma démarche consiste à m’adapter à l’existant en travaillant, par exemple, la terre autour d'un objet obsolète ou à ce qui survient et que je n'avais pas prévu, quand je rate une pièce utilitaire au tournage, je ne la jette pas, je la transforme.

Photographe et sculptrice amatrice, je m'intéresse à l'art contemporain.
Après des débuts en taille de pierre, réalisations de gargouilles, chapiteaux, bestiaires issus de l'art gothique, je m'oriente vers la céramique qui m'apporte plus de souplesse et de variété.
Mes collections de coquillages, pierres, fossiles, os, souches, végétaux, merveilleuses formes du monde, inspirent souvent mes sculptures.

Mon enfance s’est déroulée en Sibérie, où j’ai commencé mon chemin artistique par une École des Beaux-Arts. A présent en France, j’ai trouvé de nouvelles inspirations avec un développement de mes connaissances par la terre et suis diplômée Artiste Plasticienne Céramiste (CPIFAC).
Une histoire née de mon imaginaire sera traduite par mes mains. Ainsi vous pourrez ressentir et comprendre mes sentiments et impressions.
La terre fait partie intégrante de ma vie et c’est une passion que j’aime partager. La porcelaine, le grès, la faïence, la céramique et la peinture emplissent mon quotidien. (Modelage, tournage, sculpture, art de la table). Présente en expositions, sur des concours, je propose aussi des cours.

La sculpture en terre est pour moi l'expression de la recherche du mystère de la vie. Mes œuvres balancent entre force et douceur, stabilité et mouvements, qualités qui définissent les postures du yoga que j'ai longtemps enseigné.

Rachel Gascard a fondé Bruits de Terres Céramiques en 2019.
Le choix de la porcelaine s’est imposé par sa blancheur et sa translucidité. C’est là que s’affine le rapport à l’objet : la limite entre l’intérieur et l’extérieur toujours présente mais presque impalpable, dans un subtil jeu d’aller-retour.
Les décors sont souvent obtenus par empreinte, puis révélés par la lumière.
Rachel propose des objets poétiques, parfois utilitaires, porteurs de son intimité avec la terre.
Quelques infidélités l’emmènent joyeusement vers la terre noire.

Après des études en Arts plastiques, et une dizaine d'années consacrées au travail de la peinture, Sarah a décidé de changer de matériau de prédilection et de se tourner vers la céramique pour en faire son métier.
En 2022, elle quitte officiellement le monde des arts plastiques et devient Artisan Céramiste d'Art.
Travailler les mains dans la terre devient vite une évidence. Fabriquer des objets d'arts pour la vie quotidienne la fait rêver.
Couleurs et dessins sur les surfaces délicatement tournées et modelées de ses créations en grès et en porcelaine composent univers en poésie et gaieté.
Sarah est gérante de la Galerie le Matou à Bar-le-Duc.

Séverine s’intéresse aux objets du quotidien, témoins discrets de notre histoire, et questionne la relation au sacré dans nos rapports aux objets.
Leurs multiples usages, détournements, les rapports de forces ou de pouvoir qu’ils induisent nourrissent son imaginaire.
Il est question du rapport au temps, d’archaïsme des techniques de fabrication, de l’usage et des formes en tant que support d’expression.
A l’atelier, la gestuelle est libre, elle ne s’encombre plus du méticuleux et garde aspérités et traces qui en résultent. La cuisson au gaz réserve une part d’aléatoire qu’il s’agit d’accepter.

Solo a une main d’argile souple et le goût des couleurs mêlées. Ses créations sont oniriques et jusque dans ses « bols à rêver les nuages » elle sait nous absorber dans de longues et abandonnées pensées nuageuses. Solo travaille le grès haute température et le raku, la peinture grands formats et le modelage.

Formée aux techniques de la céramique à la toute fin des années 90, Sophie travaille le raku, dans une création très personnelle et en constante évolution. Elle travaille en direct avec le feu...
Sophie crée des objets de décoration à thème floral, animalier, ethnique… Plus récemment, elle s’est formée à la métallerie, qui la passionne depuis toujours, et propose du mobilier et des luminaires qui combinent acier et céramique.

Potière par amour pour la terre, je l'ai découverte au détour d'une promenade où j'ai ramassé ma première motte d'argile. Je fais de cette passion mon métier, pour créer des objets uniques, utiles et beaux, parce que les objets du quotidien reflètent qui nous sommes.